Il est courant d’entendre dire que la Lesse est une autoroute à Kayak. La rivière reste un incontournable. On a choisi de vivre la descente de la Lesse autrement. Étant deux adeptes du packraft, il nous a semblé évident d’un jour visiter ce cours d’eau à notre façon. Une rando-packraft sur la Lesse est sans doute l’une des meilleures façons pour découvrir ce lieu, en totale indépendance.
La section que nous sillonnons s’étend du parc naturel de Furfooz au château de Walzin, en passant par le massif rocheux des Aiguilles de Chaleux. Ce sont trois merveilles à visiter et qui font honneur à la province Namur.
Nous étions conscients du tourisme abondant autour de la Lesse en s’élançant dans cette micro-aventure rando-packraft. Nous avons cherché une solution pour éviter autant que possible de croiser trop de touristes. Pas évident quand on sait que ce tronçon de la descente de la Lesse est la portion de rivière la plus connue de Belgique. Le packraft nous permet de vivre la descente de la Lesse autrement.
Si tu te demandes encore ce qu’est le packraft, il ne te tarde à découvrir nos articles-guides sur le sujet. L’un traite de l’aventure packraft, l’autre de l’achat d’un packraft. Tous nos bons conseils s’y retrouvent.
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Quand faire la descente de la Lesse autrement en mode rando-packraft ?
L’avantage du packraft est qu’on peut l’emporter à n’importe quel moment de l’année. Pourquoi pas se la tenter en plein hiver ? Car oui, la Lesse est navigable toute l’année. La meilleure période pour faire la descente de la Lesse autrement est définitivement du 1er novembre jusqu’à fin mars. C’est la période où la Lesse est en pause d’exploitation par la société de location de kayak. Par ailleurs, on s’accorde à dire que ce n’est pas la meilleure période pour profiter d’un beau temps ensoleillé (si bien que…).
La descente de la Lesse autrement… c’est aussi possible pendant la haute saison. Notre idée à nous a été d’opter pour une micro aventure d’une après-midi seulement. En partant vers 13h30 du château de Walzin, on rejoint la flobette au pied du parc naturel de Furfooz vers 15h30. Ce qui nous permet de profiter d’une pause d’1 heure et de démarrer sur le coup de 16h30 pour une arrivée prévue aux alentours de 18h00. C’est l’heure à laquelle il n’est officiellement plus autorisé de naviguer sur le cours d’eau (entre le 16 juin et 30 septembre ; autrement c’est 17h). Nous avons particulièrement apprécié ce créneau. Malgré le fait que nous naviguions un dimanche ensoleillé en plein mois de juin, c’était relativement calme. Nous avons croisé peu de monde… il n’y avait même plus personne une fois qu’on a vu passer le « kayak balais » qui s’assurait que tous les derniers kayaks loués soit rentrés avant l’heure de fermeture. C’est quand même bon de naviguer en packraft ! 😀
Ceci étant dit, nous exprimons ici la façon dont on l’a vécu. Sans doute qu’un jour n’est pas l’autre, mais je te souhaite de pouvoir vivre cette expérience de la même façon, si tu t’y aventures aussi avec ton packraft.
Randonnée du château de Walzin au parc de Furfooz, en passant par les aiguilles de Chaleux
La partie randonnée qui permet de rejoindre le parc de Furfooz depuis le château de Walzin fait environ 7 kilomètres. C’est suffisant pour en prendre plein la vue, sans s’engager dans une micro-aventure trop engagée.
Pour démarrer la partie randonnée de notre rando-packraft du jour, nous avons laissé notre voiture au pied du château de Walzin. Il s’y trouve un petit parking, qui était pratiquement vide à notre arrivée. Le coin, malgré son cadre d’exception, est peu fréquenté sachant que les touristes prennent généralement part à la descente de la Lesse via l’organisation qui gère l’activité commerciale des kayaks sur le cours d’eau. Autrement dit, ils laissent leur voiture sur le parking au départ de cette activité, et non pas sur le parcours.
Depuis ce parking, nous avons traversé la Lesse pour démarrer notre randonnée avec une vue sur le château de Walzin. C’est un long sentier avec une vue permanente qui s’ouvre à nous. Dès lors que le château n’est plus dans notre champ de vision, nous re-traversons la rivière pour prendre de la hauteur dans l’optique d’atteindre le sommet d’un massif rocheux d’où sont visibles les Aiguilles de Chaleux. Un point de vue sublime nous y attend. Naturellement, le sentier s’élève. Malgré cette portion montante, la trace de randonnée n’en reste pas moins accessible à tous. La distance est courte et le parcours n’est pas technique.
Nous prenons ensuite la direction du parc naturel de Furfooz. Deux options s’offrent à nous ;
- La première est de traverser le parc naturel pour rejoindre le bord de Lesse (d’où la descente en packraft débute).
- La seconde est de longer le parc de Furfooz, sans y pénétrer.
Pourquoi se passer de l’option n°1 quand on connait la réputation du parc de Furfooz ? Simplement car les chiens n’y sont pas admis. Nous emmenons souvent Ginger dans nos aventures en packraft, mais elle n’est pas acceptée partout. De plus, le parc naturel de Furfooz est accessible au prix de 5€ par adulte (et 1€ pour les enfants).
L’arrivée de la randonnée se fera à la Flobette, ce petit bar tout mignon qui borde la Lesse. On y retrouve une restauration avec des produits locaux. Nous y déjeunons, et débutons notre descente de La Lesse « autrement » qu’en kayak depuis les quais bordant la Flobette. On a apprécié le côté artisanal dans les produits vendus sur place. C’est une belle façon d’opérer la transition dans cette rando-packraft.
Partie packraft : la descente de la Lesse
Il est 16h30, et nous y voici. Les packrafts sont gonflés, on est prêt pour la mise à l’eau. On est parti pour environ 6 kilomètres de navigation sur la Lesse. C’est moins que la traditionnelle descente de la Lesse mais cet itinéraire parcoure bien tous les grands sites d’intérêts repris sur les abords de la rivière.
Comme introduit, l’heure de départ est plutôt bien choisie pour profiter d’une Lesse un peu plus assagie qu’a l’accoutumé. On s’engage ainsi sur une rivière sinueuse. On a découvert des paysages grandioses. La Lesse est avant tout fréquentée pour ça, plutôt que pour la beauté du sport. En effet, la rivière est faite de larges méandres et de petits rapides très faciles à aborder. Autrement dit, pas de surprise pour le débutant qui s’élance dans un sport dont il craint la difficulté. C’est d’ailleurs une excellente façon de débuter en reprenant cette trace.
Certes c’est une chose de surplomber les aiguilles de Chaleux depuis la vue panoramique de tout à l’heure, mais c’en est carrément une autre que de naviguer au pied de ces roches dominantes. De même, il est assez impressionnant de croiser la route du château de Walzin depuis notre embarcation. C’est une façon insolite de découvrir le château de Walzin depuis la Lesse, et définitivement la meilleure des façons pour vivre la descente de la Lesse autrement.
Paré pour cette aventure ? Télécharge la trace GPX qui suit pour la partie randonnée. La partie packraft, plus évidente, ne requiert pas de GPX pour revenir à la destination de départ.
