Quand on part pour une aventure comme le Kungsleden en Laponie suédoise, surtout en plein cœur de l’hiver, on comprend très vite que tout repose sur un bon équipement grand froid. Et par « bon équipement », je veux dire un équipement fiable, durable et pensé pour les conditions extrêmes. C’est clairement ce qui fait la différence entre une expérience magique ou une traversée infernale.
Pour découvrir le récit complet de cette expédition, c’est par ici : Kungsleden trek en ski pulka : 1 semaine d’aventure en Laponie suédoise sur le King’s Trail avec Travelbase

Pour cette expédition, j’étais équipé en grande partie avec du matériel Vaude, une marque que je respecte énormément. Pas seulement pour la qualité technique de leurs produits, mais aussi pour leur engagement écologique. Vaude est l’une des rares marques à conjuguer performance, éthique et durabilité, ce qui en fait un choix évident pour ce genre de défi.
Avant de plonger dans mes conseils plus détaillés, voici un petit récap’ des indispensables Vaude que j’ai embarqué avec moi — des pièces que je recommande les yeux fermés :
Équipement grand froid : les indispensables Vaude
- Veste hardshell Monviso : imperméable, coupe-vent, idéale pour affronter le blizzard
- Pantalon hardshell Monviso : parfait en couche externe contre la neige et le vent
- Veste isolante Sesvenna Pro : la chaleur sans le volume, un bon remplaçant de ma doudoune Monviso aujourd’hui plus dispo
- Bonnet Moena Beanie : simple mais efficace, bien couvrant
- Matelas Performance Winter 7L : compact, léger et ultra-isolant (avec une R-value de 4.1). Associé à un tapis de sol en mousse et aluminium (un peu comme une couverture de survie robuste), il assurait une isolation complète du sol de la tente, et ça, ça faisait vraiment le job.
- Tente Mark XT 3P : une véritable tente 4 saisons, à la fois spacieuse et robuste. N’oublie surtout pas d’emporter des ancrages à neige (idéalement 12 unités, bien que les skis puissent partiellement remplacer certains ancrages).
- Sac de couchage Rotstein 1250 : confort à -16°C, mais à renforcer si conditions extrêmes
- Sac à dos/pulka The North Face Base Camp XL : même si ce n’est pas Vaude, il mérite sa place ici pour sa praticité (notamment pour la pulka), son volume et son imperméabilité.






L’expérience : entre -15°C et la beauté brute de la Laponie Suédoise
J’ai choisi de traverser une portion du Kungsleden avec l’organisation Travelbase « The King’s trail », en dormant sous tente (nécessaire d’en parler à l’organisation au préalable), et en tirant mes affaires dans une pulka. Ce genre d’aventure ne pardonne pas facilement. Chaque erreur peut avoir des conséquences, mais l’avantage d’être accompagné par une organisation pour m’initier aux expéditions polaires, est que j’avais une certaine marge de manœuvre. L’essentiel, comme toujours, commence par le bon équipement grand froid.
Ce qui m’a frappé, c’est à quel point tout le système doit être pensé en cohérence : vêtements, couchage, campement, gestion de l’humidité… Il suffit d’un maillon faible pour que tout devienne compliqué. Heureusement, dans le contexte de ce voyage ‘organisé’, j’avais droit à l’erreur sachant que j’avais des refuges en back-up sur l’itinéraire. Grâce au matériel emporté, je n’ai pas du y recourir et j’aurais passé 4 nuits sous tente lors ma traversée de Abisko à Singi.

Le système des 3 couches : la base de tout
Avant même de parler de marques ou de modèles, il faut comprendre comment fonctionne le froid — ou plutôt comment on y réagit. Le froid n’est pas uniforme : il varie avec le vent, l’humidité, le niveau d’activité. Ce qui semble supportable en marchant devient vite glacial à l’arrêt. Et inversement, ce qui paraît confortable en statique peut vous faire transpirer comme une bête en tirant une pulka.
C’est là qu’intervient la fameuse stratégie des 3 couches. Rien de neuf, mais dans le froid, elle devient vitale.
C’est le pilier de toute bonne gestion thermique. En expé, transpirer est l’ennemi. Et ça, je l’ai appris dès les premiers kilomètres.
Première couche : respirante
L’objectif, ici, c’est d’évacuer la transpiration. J’ai opté pour un sous-vêtement en mérinos (Icebreaker, mais je le détaille dans la checklist). Le mérinos garde chaud même humide, ne sent pas, et sèche vite. C’est une matière vraiment top en expé. À porter jour et nuit s’il le faut.
Deuxième couche : isolante
Un pull chaud, une polaire technique, ou même une doudoune légère selon les moments. Cette couche piège la chaleur. Pas de coton ici : une fois mouillé, il devient un congélateur sur pattes.
Troisième couche : protectrice
C’est là que la hardshell Vaude entre en jeu. Imperméable, respirante, coupe-vent. C’est elle qui te protège des éléments extérieurs. Là aussi, il faut un bon zip, une capuche bien pensée, et assez d’aérations pour ne pas surchauffer.
Gérer la nuit : ne pas sous-estimer le froid statique
Le moment où l’on s’arrête est souvent le plus critique. Il ne suffit pas de bien marcher, encore faut-il bien dormir. Et pour ça, l’association matelas + sac de couchage + doudoune peut clairement faire la différence.
J’ai souvent dormi avec ma doudoune en complément du sac de couchage — un combo qui a du style quand on pense au cadre : bivouac sous la neige, silence total, -20°C dehors. Le matelas Vaude, lui, joue un rôle clé : hyper isolant, compact, fiable. Un vrai allié pour passer la nuit sans grelotter.
Et pour rendre ces nuits encore plus confortables, j’ai quelques tips à partager… juste après.
Pro tips pour survivre avec style
Deux astuces glanées au fil des nuits polaires:
- Chaussons d’expé + surchaussures : les Exped Camp Booty et Bivy Booty sont juste incroyables. Je les mettais au réveil pour éviter d’enfiler directement mes chaussures gelées. Je préfère les chausser juste avant la marche pour éviter de perdre mes orteils.
- Gardez vos bottines au chaud la nuit : une astuce ? Mettez-les dans un sac plastique, puis glissez ce sac dans votre sac de couchage (dans les pieds ou au niveau du bassin). C’est un peu lourd, mais ça évite le gel intérieur par condensation. Sinon, vous pouvez aussi enlever les semelles et les garder contre vous.
Pourquoi j’ai choisi Vaude
Ce que j’aime avec Vaude, c’est qu’ils ne se contentent pas de faire du bon matos. Ils le font bien. Matériaux recyclés, production certifiée Fair Wear, engagement contre le greenwashing… C’est une marque avec des valeurs, et ça, en expédition, ça compte. On part avec du matos qu’on respecte, qu’on a envie d’utiliser longtemps. Et ça se sent : chaque détail est pensé, chaque finition est robuste.

En résumé – Ce qu’il faut retenir
Tu veux partir sur une aventure en milieu extrême ? Voici ce qu’il ne faut pas négliger :
- Investis dans un bon équipement grand froid
- Vaude est une référence pour ça : technique, durable et responsable
- Pense système 3 couches pour la gestion thermique
- Ne néglige pas les accessoires (lunettes, chaussons, lampe frontale, etc.)
- Et surtout… teste tout avant le départ !
